A PROPOS D’ORGIE

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il y a 9 ans

A PROPOS D’ORGIE

De retour à la maison, Jean-Philippe se déshabille rapidement comme à l’accoutumée. Il

aime et déteste tour à tour ce corps bien nourri et massif et apprécie souvent de le

dispenser de toute entrave. Ce soir ce n’est pas possible car la terrasse bruit de

voix féminines familières et chères à son cœur. Il imagine mal l’effet produit par sa

nudité dans une telle situation. Enfin débarrassé des miasmes de son travail il enfile

un léger short de bain et un court et ample tee-shirt. Il les rejoint donc en tenue

décente tout à son plaisir de partager un verre avec une aussi charmante assemblée. A

son arrivée, il est étonné par l’arrêt brutal des conversations. Son amie, Marcelline

devient pivoine. L’œil de Judy et celui de sa sœur Lauriane lui paraissent soudain

plus égrillards que d’habitude. JP pense qu’il s’agit des effets de la bouteille de

whisky bien entamée et s’approche d’elle pour se servir. Un instant, il les imagine

fantasmant sur quelques contacts charnels avec lui, mais il chasse vite cette pensée.

Lorsqu’il commence à leur demander de leurs nouvelles, en sirotant le verre qu’il

vient de se verser, il est étonné par la laconicité des réponses. Il est également

surpris par leur insistance à lui faire partager l’étroit banc sur lequel Judy et

Lauriane sont assises. Il finit par déférer à leur demande, s’installe entre elles et

commence à débiter quelques lieux communs. Son babil est brutalement interrompu par la

main de Judy qui prend délicatement possession de la face interne sa cuisse nue sous

le regard vivement intéressé de Marcelline. Lorsque Lauriane se risque à effleurer à

son tour l’intérieur de son genou et se dirige vers son entrejambe, sa sœur investit

l’intérieur du short.

La précision de la caresse, entre sexe et haut de cuisse, achève une érection que les attouchements précédents avaient déjà bien engagée. Sa gêne est de courte durée. Son amie est maintenant affairée à libérer sa lourde poitrine de la gaine de soie qui l’emprisonne, les yeux troublés vrillés dans les

siens. Son corps, aujourd’hui ménopausé s’est quelque peu épaissi. Pourtant, son geste

délié donne à voir le relief e n f a n t in de ces rondeurs indécentes. JP ressent son

regard comme vaguement I n c e s t ueux. Cela renf o r c e d’autant son plaisir. « Mon bébé »

murmure-t-il avec conviction. Les deux parentes finissent par unir leur dextre, une

main caressant délicatement l’autre immobile autour du pénis de JP. L’émotion de la

victime est alors à son comble. Il se décide à reposer son verre d’une main

tremblante. Il voit avec effarement son amie à demi nue se caresser voluptueusement

les seins en public et en plein air, ce qui n’est guère son habitude.

Lauriane, la joue collée à la poitrine de son partenaire, dépose un tendre baiser

particulièrement appuyé sur les lèvres de sa sœur, comme par provocation. Elle quitte

alors le banc et donc la « culotte du zouave » que Judy fait glisser promptement aux

chevilles de JP. Celui-ci se sent un instant mal à l’aise d’être ainsi exhibé. S’il

est particulièrement fier de ses petites fesses pâles et de ses longues jambes

bronzées et musclées, il l’est beaucoup moins de son torse court et replet et de son

dos voûté. Il est gêné d’exhiber sa verge courte sans prépuce en public. Un doigt

autoritaire, qui glisse, câlin, entre ses fesses, lui procure des sensations

inconnues. Son regard inquiet ratisse les environs.

Sa honte est vite bue car il assiste sidéré à la prise en main érotique de la poitrine

de Marcelline par une Lauriane déchaînée, placée derrière elle. JP n’en revient pas de

la souplesse de ce corps impudique qui semble vouloir attirer l’attention de tous. Les

mains libérées de son amie ont décidé de disparaître dans l’élégante petite culotte

qui désormais, s’oppose seule à une vision quasi exhaustive de son intimité. Celle-ci

ne tarde pas à glisser lentement le long des cuisses charnues et des mollets bien

dessinés, avant de toucher le sol. En entendant quelques bruissements sur le chemin

qui borde le jardin, JP se surprend à penser que des voisins regardent et en ressent

au moins autant de plaisir que de gêne. L’entrejambe de Marcelline libre de toute

entrave et ouvert à l’extrême révèle maintenant tous ses trésors. Sous la crinière

bien entretenue, les grandes lèvres béantes laissent entrevoir leurs petites sœurs

surmontées d’un long clitoris. Le bassin de mère porteuse, à la peau laiteuse et fine,

s’étale largement sur le vaste siège. Le coeur de JP s’accélère encore et ajoute au

désordre de ses pensées. Une bouche vorace vient de s’emparer de son phallus lui

laisse peu de possibilités de raisonnement.

Lorsque les concubins sont au comble de l’excitation, les deux sœurs cessent

brutalement leurs activités. Elles s’assoient à chaque bout de la table du jardin, le

souffle court et oppressé, le ventre agité de spasmes. Judy exige d’une voix rauque

d’être, tout comme sa soeur, entièrement dévêtue par le couple d’amis. Lauriane

insiste sur la douceur des gestes nécessaires à cela. Elle affirme que l’impudeur des

contacts contribuera à leur plaisir. De longues minutes d’un silence absolu s’écoulent

alors avant que les « victimes » pantelantes ne retrouvent leurs esprits et une

posture plus convenable.

Lorsque JP s’affaire enfin à ôter en une longue caresse le short de Judy puis sa fine

culotte, Marcelline, devenue audacieuse, escamote son chemisier et son soutien gorge

en pénétrant longuement de sa langue une bouche humide et soumise. L’apparition

simultanée de deux fesses étroites, de petits seins bien perchés et du triangle

magnifiquement dessiné du sexe de Judy est une première pour les trois comparses, qui

ne boudent nullement leur plaisir. De stature modeste, elle est admirablement

proportionnée. Seul un léger embonpoint et un visage creusé laisse deviner qu’elle a

largement passé la quarantaine. Sa taille peu marquée, ses épaules étroites et ses

jambes régulières, révélées par sa nudité, confirment un look androgyne très «

seventies ». Un étirement instinctif met en valeur ses formes e n f a n t ines. Le pourpre

qui lui monte aux joues au moindre effleurement est du meilleur effet.

Lauriane sera encore mieux traitée, puisque Marcelline, dévolue au bas, engage un long

baiser amoureux très appuyé sur sa vulve, tout en faisant glisser sa longue robe vers

le sol. En l’absence de tout sous-vêtement, elle entreprend d’une langue agile de

stimuler son clitoris. Dans le même temps JP tête un sein replet délesté de sa gangue.

Il enveloppe délicatement l’autre de sa paume libre. Les rondeurs régulières ainsi

dévoilées, les lourdes cuisses triangulées séparées par une délicate toison courte et

claire assortie à ses cheveux ras ne manquent pas d’intérêt. Le corps massif précédé

de ces deux « obus » proéminents et fermes vaut aussi le détour. C’est en tout cas

avec une grande élégance que Lauriane se met en scène avec l’aide de ses amis. Son

exhibitionnisme n’est en aucun cas vulgaire. Affleurant son visage rond, ses grands

yeux bleus n’ont rien perdu de leur assurance et de leur humour provocateur. Son corps

grassouillet, à la peau tendue comme celle d’un tambourin, intrigue.

Très vite les deux femmes se reprennent et notifient la règle du jeu qu’elles

souhaitent imposer à leurs amis: « être leurs esclaves d’une nuit ». Ceux-ci sont

toujours aussi légèrement vêtus (chemisier déboutonné grand ouvert pour l’une, tee-

shirt ultra court pour l’autre, sandales pour les deux; fesses, sexes, seins et autres

intimités exposées au grand jour). Ils comprennent vite ce qui leur est demandé et

commencent à servir le repas aux deux égéries. Ils se saisissent de toutes les

occasions d’effleurer, de caresser tout ce qui passe à leur portée, surtout les

endroits les plus intimes. Rien ne les rebute et leur audace est totale. Le contact

d’un sein, d’une cuisse, d’un sexe, d’une bouche, d’une fesse font l’affaire pour

faire augmenter le taux d’adrénaline de leurs partenaires. Il faut dire que le

traitement auquel ils ont eu droit jusqu’ici les a bien préparés à cela.

Dés les entrées Judy exige que Marcelline s’allonge sur la table les cuisses grandes

ouvertes. Le début du festin est donc précédé d’une longue séance de rasage et de

toilette intime qui excite cette dernière jusqu’au paroxysme. On imagine assez son

état émotionnel à la fin de la scène. En effet les deux bouches voraces se délectent

longuement de ce qui leur est offert puis s’intéressent chacune leur tour aux méandres

de cette anatomie toute à leur disposition. Ils la nourrissent, la caressent, la

couvrent de mets pour mieux la lécher. Le sexe de JP est, pour sa part, utilisé comme

pal pendant la plus grande partie du banquet. Assis sur un des fauteuils, il accueille

sur ses genoux chacune des convives. Elles viennent tour à tour envelopper son sexe à

leur goût de leur vulve ou de leur fesses. Elles dégustent leur plat, ainsi empalées,

chevauchant leur partenaire qui les couvre de caresses et de baisers. Pour lui la

position est, il est vrai, confortable.

Lorsque, au milieu de la nuit, les deux « vestales » attachent sur le grand lit de la

chambre toute proche Marcelline et JP écartelés, pour prendre possession des tréfonds

de leur intimité, elles ne rencontrent aucune résistance. Elles vont se livrer pendant

plusieurs heures à de petits jeux érotiques en explorant chaque recoin de l’anatomie

de leurs victimes. De longs massages interrompus d’agréables t o r t u r e s intimes

ponctuent la nuit d’été. Tantôt teintés de sadisme, tantôt marqués d’une infinie

douceur, ces agaceries ne vont cesser d’électriser les corps de leurs hôtes. Vingt

fois pénétrés, jamais conduits à l’orgasme, leur corps est devenu totalement érogène

au point d’être excité par le moindre souffle. Tous deux complexés par quelques kilos

en trop, ils finissent par trouver à la fois merveilleux et angoissant ce spectacle

impudique qu’ils donnent des tréfonds d’eux-mêmes. La douleur provoquée par les liens

qui se tendent renf o r c e encore cette étonnante sensation.

Prêt à tout même au pire, JP accepte de Thomas, le mari de Judy arrivé depuis peu, une

courte et réciproque fellation suivie d’une longue et surprenante sodomie exigée par

les deux mentors. Il faut dire que Tom est la délicatesse même. Les filles prennent un

véritable plaisir à assister à la scène. De petite taille, Tom est particulièrement

bien fait: poitrine triangulaire, ventre plat, épaules larges, fesses étroites et

musclées, verge longue et bien dessinée. Il est mis en valeur par le physique rondelet

de JP. Allongé sur le dos, les jambes repliées sur le torse, il guide son amant pour

qu’il le pénètre ainsi. Par contre il le prendra en levrette, les bras autour de son

bassin, les mains enveloppant son sexe érigé. JP se rappellera longtemps avec

étonnement des sensations qu’il a ressenties à ce moment là. Un homme serait donc plus

habile à faire jouir son semblable que son complément.

Quant à Marcelline, véritable instigatrice de la soirée, elle garde un souvenir ému

d’un cunnilingus collectif. Alors qu’elle s’active, fesses en l’air, à démontrer la

réactivité du clitoris de Lauriane, elle se trouve soudain saisie par dix mains et

cinq bouches avides. Chaque langue pénètre, seule ou à deux, son sexe avec une telle

passion que le résultat ne se fait pas attendre. Elle prouve ainsi sa capacité à

vivre, tète en bas, plusieurs orgasmes successifs en public.

Je ne mentionnerai pas les différents petits jeux conventionnels qui émaillent la

nuit. Je ne retiens qu’un seul fait marquant: la double pénétration simultanée par les

deux hommes debout, sollicitée et obtenue par Marcelline au nom de la recherche d’une

nouvelle zone érogène. Le long hululement de plaisir qu’elle pousse confirme cette

hypothèse. Toutefois elle gardera une tendresse particulière pour les relations

saphiques.

Lorsque est venu le moment des adieux, les deux tyrans se changent en servantes. Elles

permettent chacune leur tour à leurs hôtes de laper le champagne rosé versé par Tom à

même leur corps, crucifiés en travers de la table. Aucune goutte n’est oubliée. Chaque

centimètre carré de leur anatomie est léché goulûment par les trois compères, avec

application. Quelques courts orgasmes ponctuent la dégustation improvisée.

Si les voisins étaient encore derrière la haie à ce moment là, ils devaient en avoir

eu pour leur argent! En tout cas, cette nuit un peu folle ne brisa en rien les

relations amicales entre les protagonistes Lorsqu’ils se rencontrent, seuls quelques

effleurements ou baisers un peu appuyés rappellent l’intimité de cet instant

particulier.

Récit érotique écrit par Emile.

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